LES VERTUS DU PARDON

Publié le par Pascal DEMBA

LES VERTUS DU PARDON

Le Pasteur Martin Luther King était, avant qu’il soit assassiné le 4 Avril 1968 à Memphis aux Etats-Unis, l’adepte du pardon et de la non-violence. Il n’avait cessé de demander aux Noirs Américains de tendre l’autre joue. Il s’est battu les mains nues et avec son verbe contre les chiens de la police Américaine.

Cinquante ans après, ce sont quelques Centrafricains, réunis devant l’écran d’un vidéo-projecteur qui applaudissent les actions d’un Pasteur et d’un Iman, immortalisées par un film tourné au Nigeria et doublé par Gervais LAKOSSO de la société civile centrafricaine. Le point de jonction des deux actions (l’action du Pasteur Martin Luther King et celle du Film) se trouve être la non-violence et l’amour du prochain. Les activités de la société civile Centrafricaine, réunis au sein du ROSCA-GD (le Réseau des Organisations de la Société Civile Centrafricaine pour la Gouvernance et le Développement prônent depuis cinq ans la cohésion sociale, le vivre ensemble et l’amour, cet amour qui peut désarmer tout guerrier féroce. Ils pensent que seul l’amour peut effacer le venin de la vengeance, raméner la quiétude entre les filles et fils d’une même nation, victime d’une action conjuguée des forces négatives.

Ils croient à la force du pardon et à la capacité des Centrafricains pour surmonter leurs ergots et priviligier ce qui les unis plus :Le sang Centrafricain.

Devant l’ampleur des ripostes aveugles, certains activistes de la société civile ont commencé à se douter de l’efficacité de leurs actions non-violentes dans une société violente. Des appels à des réponses violentes de l’autre camp ont commencé à se faire entendre avec persistance. Mais l’action de la société civile dans le pays anéanti tout esprit de vengeance.

Pour Gervais LAKOSSO, la méthode utilisée dans le film « l’Iman et le Pasteur » est applicable en Centrafrique car ce film relate l’histoire des deux acteurs, le Pasteur et l’Iman, deux chefs religieux et deux chefs des milices, qui se sont affrontés dans l’Etat du Plateau au NIGERIA. Ils ont ramené la paix dans leur localité en commençant par eux-mêmes les deux chefs rebelles avant d’impliquer les membres du conflit. Il pense que la Paix est possible en Centrafrique si seulement tous les Centrafricains s’y mettent résolument.

La maman Christine TOUBARO, qui assistait à la projection, a trouvé le film formidable et souhaite qu’il soit projeté sur toute l’étendue du Pays.

 

Publié dans Cohésion Sociale

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